ils ont dit…

Ridha Chalghoum
Ministre des Finances

«La Tunisie est en mesure de se conformer aux standards internationaux en matière de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Elle a le potentiel requis pour s’adapter à la nouvelle génération de réformes et à répondre aux exigences internationales dans ces domaines. La sortie de la Tunisie de la liste des pays sous surveillance du Groupe d’action financière (Gafi) confirme la volonté du pays de lutter contre le financement du terrorisme et blanchiment d’argent, afin de créer un climat favorable à l’investissement extérieur et à la création de la richesse».

 

 

Mohamed Trabelsi
Ministre des Affairessociales

«La solidarité perd tout son sens si elle n’est supportée que par une seule catégorie sociale. Le lancement d’initiatives de solidarité doit impérativement s’inscrire dans une vision globale et ne pas se limiter à une seule catégorie de la population.
Toutes les catégories de la population doivent y contribuer en fonction de leurs moyens. Et ces questions devraient être abordées avec les partenaires sociaux, à commencer par l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt)».

 

 

 

Taoufik Rajhi
Ministre chargé des grandes réformes

«Quoique la déclaration du président de la République ait suscité une grande polémique, l’idée de faire don d’une journée de travail au profit de l’Etat est une bonne idée. Elle permet de collecter au minimum 600 millions de dinars annuellement, ce qui peut couvrir la majorité des dettes de la Tunisie auprès du Fonds monétaire international (FMI) ou l’un des crédits qu’elle a auprès du marché financier».

 

 

 

 

 

 

Hichem Ben Ahmed
ministre du Transport

«Nous avons conclu un accord avec Airbus et une société de leasing pour que cette dernière nous achète 5 nouveaux avions qu’elle loue à Tunisair sur 12 ans ou plus. Nous aurons des avions neufs ; c’est le seul moyen d’améliorer la situation de la compagnie. Tunisair dispose de 27 avions dont 22 opérationnels. Ce qu’il y a de nouveau, c’est que 45 millions de dinars ont été débloqués pour la réparation des avions au sol. Pour qu’elle redevienne ce qu’elle était, Tunisair doit être restructurée. Et quand on dit restructuration, ce n’est pas seulement sur le volet social, mais aussi une restructuration financière et commerciale».

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